Seul on va plus vite, à deux on va plus loin. Les atouts d’une culture d’entreprise qui favorise le collaboratif ne sont plus à démontrer pour renforcer l’innovation et la productivité en interne. Mais comment procéder pour mettre en place une intelligence collective en interne ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
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Une culture collaborative permet de renforcer le sentiment d’appartenance et d’améliorer le bien-être des collaborateurs. Mieux écoutés et considérés par leurs N+1, les collaborateurs sont moins sujets au départ, ce qui permet d’agir sur le taux de turnover et ses coûts afférents.
Une entreprise collaborative est une entreprise où les collaborateurs n’hésitent pas à dire les choses et à dialoguer régulièrement. Il s’ensuit moins de points de blocage et d’allers-retours, ce qui génère un gain de temps considérable dans la vitesse de délivrance des livrables.
Par ailleurs, la confiance, générée par le partage de la stratégie, permet une plus grande responsabilisation de chaque collaborateur, ce qui accroît l’engagement. Le sentiment de progresser au quotidien est également un levier majeur d’engagement puisqu’il permet au collaborateur de mieux connaître ses forces et faiblesses.
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Bénéficiant d’une expérience collaborateur innovante grâce à une culture managériale collaborative, les collaborateurs endossent plus volontiers le rôle d’ambassadeurs de leur entreprise auprès de leur réseau respectifs. Il en ressort un bouche à oreille plus efficace et des coûts d’acquisition de talents moindres.
Là encore, l’enjeu est d’autant plus stratégique qu’à l’ère de la viralité des réseaux sociaux, l’expérience collaborateur constitue le crash test de la marque employeur.
En effet, derrière les communications officielles de l’entreprise, sujettes à cautions, les candidats perçoivent davantage d’authenticité et de spontanéité dans la parole et les avis des salariés. Désormais ancré dans les mœurs, les candidats n'hésitent plus à consulter entre 5 et 7 avis sur des sites de notation comme Glassdoor, avant de prendre leur décision. Et moins l’entreprise leur est familière, plus les avis des collaborateurs ont de l’importance quant au choix final.
Une entreprise réellement collaborative c’est aussi l’anti-thèse de la culture toxique, celle qui ruine l’envie et la santé (physique comme mentale). Un critère à prendre au sérieux tant l’époque post-pandémique a repensé le rapport au travail, si bien qu’ils sont de plus en plus nombreux à fuir les environnements vecteurs de burnout (feedback inexistant, charges de travail excessives, objectifs mal-calibrés et ressources insuffisantes).
Mais attention : pour fonctionner, l’esprit d’équipe gagne à être érigé en critère essentiel lors d’un recrutement. Si l’adhésion à la culture d’entreprise est importante, celle liée à l’équipe est toute aussi sinon plus cruciale : le moindre talent désaligné avec le collectif peut créer les conditions d’un désengagement généralisé.
Une culture managériale collaborative fluidifie et irrigue l’ensemble des échanges entre les collaborateurs au sein de l’entreprise. Mais pour s’inscrire dans la durée, elle doit nécessairement impliquer DRH, managers et dirigeants, et ce en raison de leurs connaissances respectives.