Un élément clé de la santé mentale positive dans le milieu du travail est la capacité des employeurs à détecter et à répondre rapidement et efficacement aux troubles psychologiques de leurs employés. Faute de prise de conscience, beaucoup d'entreprises n'atteignent pas leurs objectifs en matière de bien-être. Ce retard peut être en partie attribué à une méconnaissance de la mutation rapide des ressources humaines et des conditions de travail.
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Avec l'arrivée de Michel Barnier comme Premier ministre en septembre 2024, le gouvernement pourrait bien accentuer ses efforts sur la santé mentale au travail. Sa nomination laisse entrevoir des réformes potentielles pour améliorer les conditions de travail et la santé psychologique des salariés, dans un contexte où le stress et le burn-out sont en forte augmentation en France
La dépression, l’anxiété et le burnout sont devenus des réalités bien plus fréquentes dans le monde du travail. Selon l'Inserm, une personne sur cinq sera touchée par la dépression au cours de sa vie. Les bouleversements des conditions de travail — télétravail, frontières floues entre vie professionnelle et personnelle, exigences accrues en matière de flexibilité et de compétences — ont entraîné une hausse des souffrances psychiques. Des troubles tels que le stress chronique et l'épuisement émotionnel sont devenus courants, mais souvent insuffisamment traités.
Malgré des efforts, la maladie mentale reste fortement stigmatisée, particulièrement dans l'entreprise. Ce climat de jugement décourage les salariés en difficulté de parler de leurs troubles ou de demander de l'aide, aggravant ainsi la situation. Or, sensibiliser aux troubles psychiques permet de favoriser un environnement de travail inclusif et bienveillant.
L'impact financier du mal-être au travail est colossal. Selon Mozart Consulting, le coût du mal-être s’élève à 12 600 euros par salarié et par an en France. L'absentéisme, la baisse de productivité et le turnover représentent des charges qui pourraient être réduites par une meilleure prise en charge de la santé mentale.
Tout comme la santé mentale peut être traitée, la stigmatisation peut être guérie. Et c'est là toute la puissance de vos actions. Nous vous proposons un plan en 4 étapes :
La prévention passe par une sensibilisation à grande échelle. Former tous les niveaux de l'organisation, des cadres supérieurs aux employés, est essentiel pour briser les tabous.
Encourager la participation des employés à des initiatives autour de la santé mentale, comme des événements thématiques ou des ateliers, démontre une réelle volonté de changement. Toutefois, ce n'est pas évident à piloter sans outils d'amélioration de bien-être au travail.
Les entreprises qui misent sur l'intelligence émotionnelle créent des environnements propices à la performance. Ce type de management est plus inclusif et permet de mieux comprendre et gérer les émotions au sein des équipes.
Un environnement de travail sain est celui où le bien-être individuel, l’équilibre social et les conditions de travail sont pris en compte. Cela inclut une meilleure organisation du travail et une plus grande autonomie accordée aux salariés.
En améliorant la santé mentale de vos salariés, vous allez augmenter leur productivité, retenir vos meilleurs talents, et vous ouvrir à des profils plus variés comme les personnes en situation de handicap par exemple, qui sont encore stigmatisées à tort. En variant les profils, en vous montrant disponibles et en faisant tomber les tabous, vous ne pourrez que constater une nette amélioration de la performance de vos salariés !